Arrivée à Tokyo, épisode 4

Publié le 1 Octobre 2009

 

 

Pour me rendre à Tokyo, je choisis le fameux train rapide le «  shinkansen hikari » qui ressemble à une anguille blanche, il met 3 heures pour relier Osaka à la capitale, très pratique et possible avec la carte Japan rail pass ( à se procurer en dehors du Japon,.... pour ma part je l'ai achetée à Paris, pour une validité de deux semaines. A mon arrivée au Japon, j'ai échangé mon reçu contre la carte sésame qui permet de couvrir presque tout le Japon en train !) La compagnie nationale est la JR ( japan rail ) mais il existe d'autres sociétés qui proposent d'autres destinations.

Dans le train, le contrôleur salue les gens du compartiment en entrant et en sortant, un service de restauration passe aussi, il y a des téléphones à côté des toilettes. Certains wagons sont ouverts à la réservation, d'autres non, je privilégie ces derniers , en fait il y a de la place. Les gens sur le quai attendent en rangs d'oignons, on ne triche pas!!!!

Dans ce train, je rencontre Mikki une japonaise publiciste mariée à un Français, elle a deux enfants de 18 et 20 ans qui habitent à Paris, elle partage sa vie entre les deux pays. Elle vient au Japon pour voir sa famille, et s'étonne de me voir voyager seule, elle m'explique que certains japonais « pètent les plombs », suite à la perte de certains acquis comme le travail à vie, la montée du chômage, la vie chère, la montée du racisme. A l'issue de notre conversation, elle me donne son numéro et celui de sa mère, au cas où.....

J'arrive à la périphérie de la capitale à Shinagawa, là, je prends la JR line Yamanoté ( elle fait le tour de la ville, c'est très pratique ) pour le quartier de Ikebukuro, mon hôtel est à 300 mètres de l'hôtel, la chambre est plus spacieuse qu'à Osaka! Je peux étendre mes jambes!!!!

Le soir en flânant dans le quartier, plutôt vertical, je m'enfonce dans la foule disciplinée au milieu des enseignes lumineuses, et dans un très grand magasin appelé «  TOBU », je fais tous les étages en m'arrêtant au rayon kimonos traditionnels aux tissus extraordinaires dans les motifs et les textures, ils sont plus magnifiques les uns que les autres, et reflètent un autre pan de cette culture qui mélange adroitement modernité et coutumes. Les prix oscillent entre 150 000 yens et 300 000 yens ( 1000 à 2000 euros ).

Je monte au dernier étage pour voir Tokyo de très haut, là je trouve un restaurant qui sert de délicieuses bouchées de porc à la vapeur servies avec du gingembre râpé frais, pour rafraîchir l'haleine.

Parenthèse gastronomique et sociologique :

Chaque centre commercial ou grand magasin se doit d'avoir son département
«  dépachika », ce sont des rayons alimentaires plus délirants les uns que les autres où l'on peut acheter des pâtisseries élégantes, enveloppées avec le plus grand soin dans des papiers et emballages soignés, des viandes laquées, des sushis et sashimis très frais, des salades à base d'algues et légumes asiatiques, champignons et lichens, des bouchées succulentes et fondantes, des brochettes à la sauce soja et des produits occidentaux aussi, tout ça à des prix assez élevés. A partir de 18h, ces boutiques sont prises d'assaut. Chaque stand est tenu par des femmes portant un uniforme : mélange d'infirmière et de bonne soeur ...très étrange, au début je croyais que c'étaient des bonnes oeuvres !!!! Dans un de ces rayons, j'achète la pomme la plus chère de ma vie soit 420 yens ( 2 euros et 50 cents , wouahhhhhhhhhh)

*Dans les pharmacies, on trouve la même chose qu'en Europe, plus, beaucoup de remèdes traditionnels à base de plantes.

Dans le prochain épisode, tour d'horizon de  cette capitale fascinante!

 

Rédigé par sandocantal

Publié dans #Japon

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